Les thérapies avec les chats
LA RONRONTHÉRAPIE
Le ronronnement est encore un mécanisme mal expliqué. Il se produit par des vibrations dues à des contractions des muscles du larynx déclenchées par une oscillation neurale et faisant vibrer les cordes vocales. (Wikipédia)
Les vétérinaires attribuent au ronronnement plusieurs vertus et pouvoirs de guérison.
Le ronronnement est un anti-stress
Pour le Dr Jean-Yves Gauchet, vétérinaire toulousain, le ronronnement avec ses vibrations à basse fréquences, entre 20 et 50 hertz, apaise et calme les douleurs. Ces vibrations activent les récepteurs sensoriels situés sous notre peau qui génèrent une sensation de plaisir. Elles déclenchent dans le cerveau la production d’endorphine qui diminue le stress ou de sérotonine, l’hormone du bonheur. (topsante.com) Ce qui aide à combattre l’anxiété et entraîne la relaxation et le bon humeur.
Le ronronnement, la guérison des os et des lésions
Il est connu que les chats tombent toujours sur leurs pattes et qu’ils guérissent rapidement sans laisser des séquelles.
Le site geo.fr mentionne plusieurs études et recherches sur les effets du ronronnement sur l’homme.
Parmi les recherches sur les chats et sur leur capacité de guérison après une chute, il y a celle de Dr Robinson, un vétérinaire du Memorial Hospital de New York en 1976 et celle de Dr Wayne O. Whitney en 1987 qui a étudié 132 chats et a conclue qu’un chat qui tombe d’un étage très haut a 90 % de chance de s’en sortir vivant et de guérir de ses blessures. Cette faculté serait due à l’ossature résistante du chat ainsi qu’au ronron qui le réconforterait. (Publication de Dr Wayne O. Whitney dans le Journal of the American Veterinary Medical Association)
Le chat a moins de problèmes ou des maladies des os que les félins qui ne ronronnent pas. Est-ce dû aux vibrations à basses fréquence du ronronnement ?
Il a été prouvé que les basses fréquences ont une influence sur l’homme. Les kinésithérapeutes et les médecins du sport utilisent déjà ces fréquences pour consolider des fractures et traiter les maladies et les faiblesses des os. Le docteur Jean-Marc Aimonetti, du Laboratoire de neurosciences intégratives et adaptatives de l’université d’Aix-Marseille, a fait un test en injectant de l’eau dans un muscle, en s’exposant à des différentes vibrations et en testant l’intensité des douleurs. Sa conclusion est qu’il supportait plus les douleurs avec des fréquences identiques à celles du ronronnement.
Il est temps maintenant de tester l’effet d’apaisement avec le ronronnement en écoutant ce petit extrait.